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Tango et cie à Buenos Aires
23 septembre 2013

Comment j’ai fini dans un shack pas de courant pendant une tempête sur la côte uruguayenne

L’Uruguay est probablement la destination touristique la plus populaire à Buenos Aires…parce ce que c’est le seul endroit où tu peux aller en vacances et revenir avec plus d’argent qu’à ton départ! En fait, l’Uruguay est à quelques heures à peine de Bs. As.  et on peut y retirer de l’argent US dans n’importe quel guichet, au contraire de l’Argentine. C’est que les Argentins s’arrachent l’argent US au point où un marché parallèle s’est installé, faisant en sorte que pour chaque 100$US échangé clandestinement dans des endroits douteux du centre, tu empoches un profit d’environ 55-60$. Aussi bien dire que les étudiants cassés se garochent sur les guichets de l’Uruguay!

 

Donc je prends la route de l’Uruguay un jeudi soir à minuit pour ensuite me retrouver à visiter la mini ville de Colonia au beau milieu de la nuit. Le tourisme nocturne à ses avantages!  Aussitôt ça me frappe : C’est dont bien tranquille ici!! Enfin un peu d’air pur et du silence! L’Uruguay se révèle un oasis de paix après plus d’un mois dans la capitale argentine et ses 13 millions d’habitants!

 

Dix milles heures de bus plus tard, on arrive enfin à destination, Cabo Polonio. Houlala! Il y a de la brume à couper au couteau, même plus que j’en ai jamais vu en Écosse! C’est un petit village sur le bord de la plage, qui n’est relié au reste du monde que par un dude qui fait l’aller-retour avec un bus-jeep. Avec ses quelques dizaines d’habitants, son phare et la brume, le village à l’air de sortir tout droit d’un film d’horreur. Arrivé à l’hôtel (appelons ça un hôtel, il faut demeurer optimiste!), il fait terriblement froid et humide, il n’y a pas de courant et la tempête de l’année se prépare. La proprio nous avertit même qu’à chaque fois qu’une tempête frappe, un des voisins perd un bout de sa toiture…

 

Bon, pour être dépaysé de la grande ville, on est servi! C’est pas plus mal, puisque ça nous donnera du temps pour aller explorer les environs et enfin trouver le phare (qui était en fait à 500 m du shack, mais impossible à voir dans la brume, ça vous donne une idée!). Sur la route, on entend des bruits étranges et je me dis : DES SIRÈNES! Mais bon, pour ceux qui ont un peu moins d’imagination, c’était un immense troupeau de phoques qui chillaient à côté du phare  ;)

 

Pre drink dans la chambre, ce qui veut dire une vieille lanterne de pêcheur pour seul éclairage et une bouteille de rhum, à la bonne franquette! Qui aurait pu croire qu’il y avait un bar-club dans un endroit pareil? Mais ce n’est pas tout! Non non non, ici on a bien droit à un bar-club avec un toit uniquement en plantes géré par un dude devenu aveugle pour avoir abusé d’une certaine drogue étrange. AWESOME. Aussi bien vous dire que c’était un miracle qu’on ait été 6 clients!

 

L’Uruguay n’étant pas l’Argentine, on sort du bar à 2 am (alors qu’à Buenos Aires, tu rentres à cette heure-là!) sous un ciel des plus étoilés. Sans blague, ça vient accoter le ciel du Sahara, avec en prime une coupe de phoques qui s’amuse dans les vagues :D

 

Retour à la civilisation qui commence par une nuit à Montevideo, la capitale. Sérieux c’est une ville d’au moins un million d’habitants, mais en aucun cas c’est comparable à Mtl! C’est tout mini et ça me fait bien rire quand les Uruguayens se vantent de leurs produits nationaux. Oubliez-ça le tango argentin, le dulce de leche et le fernet, TOUT ça c’est du pur laine uruguayen semblerait :P

 

Après quelques jours loin de la grande ville, il faut rebrousser chemin vers la bruyante Buenos Aires. Je vais m’ennuyer des phoques sur le bord de l’Atlantique, mais ce n’est que partie remise! :D

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Commentaires
K
Allô ma Cloë, tu devrais dire quand tu ajoutes de nouvelles photos, car il faut aller vérifier plus bas dans la page. xoxox
Tango et cie à Buenos Aires
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